Second round. De nouvelles turbo reviews (la première fournée ici, pour ceux qui y avaient échappé)
Au programme aujourd'hui, quatre séries, plus un truc tout pourri que je mets dans cette intro: Tron Uprisingbidulechouette. C'est aussi intuitif qu'une table en carton, vous verrez ça brille et y'a du son. C'est l'avenir des bd digitales.
Les choses sérieuses maintenant.
Les choses sérieuses maintenant.
MediaEntity. (Episode 1: "Cette fois-ci, c'est fini...")
Gratuit, hebdomadaire. Le mardi sur www.mediaentity.net. En Français/ English.
Scénario, Dessin et Couleurs: Wilhem.
Les turbocomics poussent comme des champignons. Ce MediaEntity, c'est une très bonne surprise, qui s'inscrit dans une entreprise plus vaste et qui devrait toucher plusieurs supports (plus de détails prochainement j'imagine).
Pour le moment, dans ce premier épisode très bien construit, on suit Eric Magoni, marié, deux enfants, qui vient tout juste de faire perdre 5 190 600 000 d'euros à sa banque.
Cela rappelle forcément l'histoire (vraie celle-ci) de Jérôme Kerviel qui fut en 2008 déclaré responsable à hauteur de 4,82 milliards d'euros de pertes de la Société Générale.
Bon, sauf que dan le cas d'Eric Magoni, il semblerait que ça soit surtout un coup monté.
Une histoire très prenante, la sensation d'être dans une série TV me ravit au plus haut point. Après, le cliff de ce premier épisode reste assez faible, tout de même.
Niveau graphisme et effets, c'est du tout bon. Très typé, ambiance très froide, une bonne utilisation du support (l'ouverture de l'ascenseur, la course poursuite, les black screens...), un très chouette boulot au niveau des onomatopées.
Et pour ne rien gâcher, c'est disponible en anglais (de très bonne facture).
15/20. Très satisfait. Un must-read et à suivre avec attention.
Elbion.
Gratuit, irrégulier. Sur bdanimee.com . En Français/ Espagnol.
Adaptation de Joël Cimarron d'un court-métrage animé de Jorge Luiz Chumpitaz, Maria Buitrago, Ivan Carmona.
Ok, je comprends pas l'intérêt de cette adaptation en turbo d'un dessin animé. Je trouve ça stupide. J'ai dû cliquer comme un malade pour pas grand chose (certes, c'est joli, hein, mais autant regarder le dessin animé) et dieu que les phylactères font cheap. Non, vraiment, j'aime assez le peu que j'ai vu du Popeyeboy du même auteur, mais sur ce coup là, je comprends vraiment pas quel est la raison d'être de ce truc (à part pour les étudiants en anim' à qui ça peut servir à la rigueur) et j'espère franchement que ça a été fait pour des raisons pécuniaires.
8/20. Sympa graphiquement mais c'est de l'adaptation forcée qui ne mène à rien. Et je déteste le lecteur, aussi.
Steamgirlz. (épisodes 1 à 3)
Gratuit, environ deux fois par mois. Lisible sur http://dynamo-bd.overblog.com. En Français.
Scénario, dessin, couleurs: Marlène.
C'est joli, mais pas vraiment une réussite en story-telling (on est plus dans l'accumulation d'illustrations).
C'est assez court et on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose (je me suis même demandé pourquoi je lisais l'épisode 2). Il n'y a pas de vrai rebondissements de fin qui donnent envie de revenir.
Ça m'attriste un peu surtout que Marlène et son complice Monsieur To nous avaient offert un magnifique turbocomic lors du projet du 17 mai.
On a ici les mêmes soucis que pour le début d'Insufferable: pas de sensation d'avoir un réel épisode mais plus une scène d'un épisode. On reste largement sur sa faim, et le délai entre deux épisodes n'aide pas.
10/20: Très moyen. A voir sur la durée si l'intrigue se développe et arrive à m'intéresser.
Gratuit, irrégulier. Disponible sur http://zukuzu.fr/blog/. En Français.
Par Gabriel Zukuzu.
Zukuzu est plus rapide que ce que je pensais et à peine deux semaines après le premier épisode déjà fort sympathique, il remet le couvert. Et c'est mieux.
Notre héros, ce petit couillon de Yuri possède désormais un bracelet magique mais ça on s'en fiche. L'important, c'est qu'il continue à agir comme un con. L'humour est toujours aussi présent, et on sent que c'est vraiment fait avec le coeur.
Les effets fonctionnent tous très bien, non, vraiment rien à redire (si ce n'est qu'au niveau histoire, on avance pas des masses sur le mystère du bracelet, mais comme déjà dit, on s'en fout). On a une légère référence à une fille habitant la ville que Yuri a quitté, donc, j'imagine qu'on en apprendra plus sur la backstory du héros dans un prochain épisode.
Aussi, je viens seulement de le remarquer, mais je note une influence d'Adventure Time dans les expressions des personnages, ce qui ne me déplaît absolument pas.
Enfin, c'est encore et toujours participatif, vous pouviez voter pour deux fins possibles pour cet épisode, sur Facebook.
15/20: Vraiment bien, je suis déjà attaché à cette tête-brûlée de Yuri et à son taciturne lézard. J'en reveux.
Coucou,
RépondreSupprimerC'est amusant, je retombe sur ton article en faisant des recherches sur le turbo. En fait, je n'étais qu'au dessin et couleurs sur Steamgirlz (je n'avais pas corrigé à l'époque).
Je m'occupais du scénar et du découpage de Beasts (l'autre turbo):)